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La Mama Vecchia
9 septembre 2016

Tomber enceinte, augmenter ses chances et difficultés

Ce que j'ai appris, c'est qu'on peut avoir 40 ans, voire plus, et être fertile. Oui, les statistiques indiquent une claire baisse de la fécondité chez les femmes de cet âge, mais on n'est pas « condamnée » pour autant, malgré la réactions (un peu stupide?) de certains médecins.

Il y a plusieurs choses à faire pour savoir où vous en êtes avec la fécondité, chez vous puis avec votre gynéco (celui ou celle qui vous suit depuis quelques temps et en qui vous avez toute confiance).

Tout d'abord, vous pouvez vérifier chez vous que vous ovulez chaque mois, et connaître votre cycle. Il y a des méthodes naturelles: courbe de températures, étude des glaires ( quoi "beurk" ? ah oui mais la maternité ça passe principalement par le corps alors autant s'y mettre tout de suite hein!). Personnellement, j'avais trouvé ça contraignant et ça poussait à devenir obsessionnelle, vu qu'il faut le faire tout les jours. J'avais trouvé des tests pas chers et fiables sur Internet, qui m'ont permis de savoir que j'ovulais mais tardivement.
On dit en moyenne que les femmes ovulent 15 jours après le premier jour des règles, mais comme toute moyenne, elle ne représente pas forcément votre réalité et ce n'est pas grave ! On peut tomber enceinte avec une ovulation tardive ou précoce. Le principal, c'est d'avoir des rapports au bon moment. On dit qu'une femme est féconde 36h par mois en moyenne.... alors faut pas rater le coche !
Certes, une fois qu'on connait sa période d'ovulation, ça pousse à être un peu plus obsessionnelle que romantique (chéri! c'est l'heure!), mais que voulez vous on n'a rien sans rien ma brave dame.

Demandez à faire un bilan hormonal avec votre gynéco. Là encore ce ne sont que des indicateurs, même si les chiffres sont un peu bas, ça ne veut pas dire que c'est impossible. Ici aussi, je trouve que le rôle du médecin est très important. C'est important d'avoir quelqu'un de bienveillant qui va être dans la recherche de solutions (à ce stade il y en a un énorme panel à explorer). 

C'est avec lui (ou elle)  que vous éliminerez ou identifierez toutes les causes possibles d'infertilité (déréglement hormonal, endométriose, trompe bouchée et autre réjouissance). La plupart ont une solution, via une intervention chirurgicale ou hormonale. Votre conjoint aura sa part à faire, mais comparé à nous, c'est du gateau, avec un spermogramme.
Le médecin va vous demander depuis combien de temps vous essayez, car on ne parle pas d'infertilité avant un certain délai (me rappelle plus lequel). Mais si comme moi, vous avez la 40aine, il comprendra qu'on n'a pas trop de temps à perdre avant d'agir.
Cependant, attention à ne pas tomber dans l'excès inverse et à prendre des hormones un peu vite! Elles ont un réel impact sur l'organisme, ce n'est pas à prendre à la légère. Il faut laisser aussi au corps le temps de se mettre en mouvement, surtout si on a pris la pilule avant. 

Je suis tombée relativement rapidement enceinte après avoir décidé d'avoir un enfant, mais les grossesses se sont arrêtées tôt (ce qu'on appelle des fausses couches précoces).
La gynéco qui me suivait alors m'a gentiment dit que malgré ma déception, il fallait le prendre comme un encouragement : c'était possible de tomber enceinte et le corps s'y mettait doucement.
Je ne vais pas vous dire que j'ai bien vécu ces fausses couches pour autant (surtout la deuxième), on ne peut pas nier qu'on y met tellement d'espoir que c'est violent. De plus, on ne peut pas en parler autours de soi, on est donc assez seule avec ça. Mais le message positif a en tirer, c'est que ça n'empêche pas de retomber enceinte (même si vous êtes terrifiée à l'idée d'en faire une troisième).Il faut identifier la causse des fausses couches, s'il s'agit d'un déréglement hormonal ou autre, afin de proposer une solution adéquat.

Si j'ai bien compris, la seule chose qui n'a pas de solution, c'est d'avoir des ovaires trop "vieux", c'est à dire qu'ils ne sont pas viables (si on n'en pas du tout, on peut demander à avoir un don d'ovocyte, mais il y a des conditions et c'est compliqué).

J'en étais à peu près là, à me demander si mes ovaires n'étaient tout simplement pas trop vieux, à envisager et à penser à l'adoption, quand je suis tombée enceinte pour la troisième fois.

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